L'ITALIE ET SES ILES
en bateau
Nous savons tous que l’Italie est belle, ses îles sont au-dessus de tout. Le plus souvent petites, aucune ne ressemble à l’autre et chacune nous en met plein la vue.
Sur le contient, non loin de la France, Portofino et Cinque Terre sortent du lot. Le premier est un petit village authentique et coloré, son port est en son cœur, les alentours sont agréables à visiter. Cinque Terre, plus à l’Est, est un genre de long village aux maison espacées, construites en haut de la falaise. Aucun accès terrestre, les habitants cultivent un jardin à flanc de falaise et des escaliers artisanaux mènent à la mer. En direction du Sud, la première île est Elbe. Son port est très beau, entouré de fortifications, et les petits restaurants locaux sont là pour vous ravir. Plus au Sud, vous admirerez en passant la fameuse Giglio. Mais le but est d’arriver dans les îles Pontines.
Au large, la petite Ponza . Juste en l’abordant, un mouillage baignade en son Nord, sous les falaises calcaires éclatantes et dans ses eaux turquoise, est recommandé. Puis vous aurez une place au port ou jetterez l’ancre juste devant, pour aller vous balader dans ce charmant village de granit beige.
Le matin suivant, un tour de l’île et vous serez ébahi ! Que de couleurs, que de jolis paysages. Certaines parties de roches sont même orange vif. En fin de journée, sinon le lendemain, traversée d’une heure pour Ventotene. Totalement différente, sa roche beige orangé, granitique, est ronde et lisse, de couleur uniforme. Le peu de végétation est d’un vert vif. Son port minuscule accueille des bateaux jusqu’à 10 mètres, les poissonniers ont tous leur petit restaurant, c’est bon, frais et très convivial.
Un Grand escalier conduit sur la place du village, où comme dans toutes les îles italiennes, les habitants se trouvent.
Les ados en réunion autour de leurs scooters, les plus petits à des jeux, les anciens sur des bancs à refaire le monde. L’île suivante, un peu plus éloignée, est Ischia, à un mile du port de Naples. A part son joli cachet, je ne lui ai pas trouvé grand intérêt. Par contre, à une heure vers le Sud, nous voilà à la plus connue, Capri. Grandiose, impressionnante, ses falaises dont le sommet est à perte de vue, gris foncé contrastant avec les couleurs du village. En son port, les plus beaux yachts.
Ses taxis très fun, dont des bâches multicolores remplacent les toits, vous conduisent à ce village perché des restaurants aux mets fins et variés, des boutiques de qualité, les habitants si accueillants. Dans la journée, le contournement de l’île par l’Est vous fera découvrir les plages du Sud, si le capitaine de votre bateau est assez téméraire il empruntera des passages très étroits entre deux falaises, en toute sécurité, pour vous divertir. Cap à l’Est pour visiter la côte Amalfitaine. Très connue, elle ne l’est pas pour rien. En son début, vous pourrez mouiller au milieu de trois petits îlots, donc sous protection totale, dans une ambiance paisible, sans voisin, et jolie. La côte est, elle, merveilleuse. Petits villages traditionnels aux clochers imposants, décorés de mille fleurs multicolores.
Le port d’Amalfi est au bout de cette côte, très embouteillé et animé le soir, cette zone vaut le détour. Une longue traversée vers le Sud à la fin de laquelle vous serez guidés par le Stromboli. Ce volcan toujours en activité est un vrai spectacle de nuit.
Passée cette île, Lipari, la plus grande des îles éoliennes, est une belle escale. Son vaste port vous assure d’avoir une place, le village traditionnel est très italien malgré le peu de couleurs, le local et le touriste y sont détendus. Vous passerez ensuite entre Lipari et Vulcano, aux odeurs de souffre de son volcan, pour vous rendre à Alicudi puis Filicudi, deux petites îles belles et simples, où les pêcheurs, vous proposent de déjeuner chez eux, dans leurs cabanes de plage évoluées. Une plus longue navigation et apparait l’archipel des Egades, à l’Ouest de la Sicile.
La petite Maritimo et ses maisons blanches au style Grec ne vous accueillera que si vous avez la chance de trouver une place dans son minuscule port. Je vous le souhaite. Sinon, vous irez à Favignana, sa grande voisine.
Le port est grand, le village aussi, cette île plate est faite que de granit beige, même les constructions de son village. Les italiens y sont très agréables, les mouillages tranquilles et sûrs. Lors de votre retour vers le Sud de la Corse, surtout voyez Ustica. Minuscule île en pleine mer, je vais là aussi éviter de vous en parler pour vous laisser l’excellente surprise de sa découverte. Toute la Sardaigne est très belle, nous aborderons uniquement le sujet de son Nord-Est. Porto-Cervo, le Saint-Tropez Sarde, est d’un standing bien plus élevé que notre village provençal. Sa baie est fermée, enfin, une étroite ouverture permet aux yachts d’entrer au port. Protection totale. Tout y est très cher. Le luxe est partout, même les constructions du village à flanc de colline. Tout est très beau, c’est à voir. Fin de notre ballade en Italie, L’archipel de la Maddalena dont la plus grande île porte ce nom. Village superbe, peuplé et animé.
Au Nord de l’île, une navigation très technique dans des fonds très faibles, entre les cailloux, vous permettra de vous retrouver seul dans un paradis. Plus à l’Ouest, l’île de San Stephano n’a rien de particulièrement intéressant, mais ses voisines Budelli et Santa Maria sont exceptionnelles. Eaux turquoises, transparents, mouillages au grand calme, beauté des paysages et sur Budelli la plage rose, où le sable est vraiment de cette couleur. Je pourrai vous raconter toute la méditerranée. Vous aurez loisir de la lire prochainement dans mon livre, « Le Petit Capitaine ». Si vous avez envie d’en savoir plus sur la Sicile, l’Adriatique, la Grèce ou la Turquie, je vous propose de me demander, par l’intermédiaire de notre page Contact. Bonnes navigations et beaucoup de plaisir !
